Le dauphiné libéré : La truffe de l’Isère cherche à mieux se faire connaître

Le “diamant noir” se récolte aussi en Isère.?La production est modeste, de l’ordre de 500 kg par an, contre près de 4 tonnes à la fin du XXe siècle. Photo DL/Archives

Dimanche matin, les locaux du Conseil général de l’Isère beaurepairois accueillaient l’assemblée générale du syndicat des trufficulteurs de l’Isère.

Comme l’a rappelé le président, Paul Chamard-Bois, « nous avons choisi cette année de tenir cette réunion dans le territoire de Bièvre-Valloire, car nous nous devons de couvrir du mieux possible l’ensemble des zones trufficoles, afin de les faire mieux connaître. De très nombreuses personnes ignorent que l’Isère est une région de production, même si, au cours des années, les tonnages récoltés ont considérablement diminué. Notre rôle est précisément, avec l’aide du Conseil général, de favoriser le développement de ce produit de qualité et de le faire savoir ».

Christian Nucci, conseiller général en charge de l’agriculture, a confirmé la mise en place d’un deuxième plan triennal pour l’aide à la plantation et l’accompagnement du Conseil général sur la communication. Charles Galvin, en charge des forêts au Conseil général, également présent, a abondé en ce sens.

Une affaire de communication

La communication apparaît comme un problème central dans le développement de la production. Pour accroître les zones de production, il est nécessaire de disposer de terrains forestiers, où l’implantation de truffières est possible. Or ceux-ci sont bien souvent la propriété de particuliers qui ignorent la plupart du temps les potentialités que pourraient leur offrir les surfaces dont ils disposent. Des réunions d’information ont été organisées mais en nombre encore insuffisant. Ces deux points seront l’objectif principal pour l’année en cours, avec pour l’information tout public la mise en place d’un site Internet. Diverses actions seront organisées sur le terrain, comme la 3 e fête de la truffe qui pourrait se tenir à Grenoble, des visites et des voyages d’information.

Gérard DE COHEN

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