Le syndicat des trufficulteurs de l’Isère a organisé une journée de formation consacrée à l’ étude sur la mycorhize de la truffe.
Pour l’occasion le STI a demandé à Gérard Chevalier, ingénieur agronome, chargé de recherches à l’Inra de Clermont-Ferrand , spécialiste des truffes, qui s’est intéressé aux interactions arbre/champignon et à la systématique des Tuber, de diriger cette formation. choix d’autant plus judicieux qu’il est à l’origine de la mycorhization contrôlée par la truffe, méthode pratiquée en France depuis les années 70.
Une quinzaine de participants ont assisté à cette journée qui s’est déroulée au musée d’histoire naturelle de Grenoble. Ceci dans une salle aménagée et outillée de loupes,microscopes , matériel d’optique adapté et indispensables à la bonne observation des mycorhizes.
Que retenir de cette journée? Ecoutons le président du Syndicat des trufficulteurs de l’Isère, Serge Varambon: » : cette journée de formation a été très intéressante, animée..Gérard Chevalier organisant de nombreux travaux pratiques, d’observations. On a beaucoup appris. Aujourd’hui nous savons reconnaître si les racines d’un arbre sont mycorhizées au pas. Ceci uniquement avec une loupe. On peut même grâce à un microscope savoir de quelle variété de truffe il s’agit, ceci en observant les poils de la mycorhize.
En un mot, ils s’agit aux trufficulteurs ou passionnés par la trufficulture d’observer à moindre coût une racine et de savoir si celle ci est mychorizée ou pas.
Cette journée très instructive aura des suites .. Le STI disposant de microscopes, va réfléchir à l’organisation de séances d’observations grand public sur certaines manifestations comme par exemple à la foire de Grenoble.. De plus Gérard Chevalier a proposé de poursuivre cette formation par une journée consacrée à la permatrufficulture. » a tenu à rajouter le président Varambon.
A retenir également que la journée de formation consacrée à l’ étude sur la mycorhize de la truffe a également été ouverte aux associations locales de trufficulteurs.